L’écrin intime d’une place de village perché de «  La Petite Pierre », en Alsace, a toujours charmé les plus grands musiciens de Jazz.

Le public, quant à lui est impressionné par la proximité qu’il a avec la musique et avec l’artiste, avant, pendant et après les concerts : musiciens, public et villageois se croisent en toute simplicité dans ce petit village de 1000 âmes perdu au milieu d’une forêt des Vosges du nord.
1000 personnes, c’est d’ailleurs la jauge de la grande scène du festival !

Attirer les plus grands noms du Jazz (Dianne Reeves, Maceo Parker, Bireli Lagrène, Archie Shepp, Jan Garbarek,….) dans un si petit festival tient de la gageure : comment rentabiliser le couts de ses artistes importants avec une jauge si petite, alors que ces grands musiciens remplissent les théâtres antiques et les chapiteaux de plus de 8.000 places des grands festivals d’été ?

Mission impossible ?

Dans le monde du Jazz, Les artistes régulent encore leur cachet selon l’importance des jauges et le prix unitaire des billets de tel ou tel festival. Mais pourquoi ces artistes très demandés ne tournent ils pas le dos à des « petits » festivals pour lesquels il faut réduire leurs prétentions ?

En tant que programmateur, c’est là qu’il faut parfois rivaliser d’argumentations… et n’est ce pas au final une sélection naturelle qui s’opère ?

Pour avoir programmé pendant 10 ans un des plus grand festival de Jazz en Europe, j’ai été tout de suite impressionné par la qualité d’écoute du public du festival « Au grès du Jazz ». Et cela m’a été de suite validé par l’ensemble des artistes à l’issue de leurs performances : Le public est « énorme » !!

Les artistes sont boostés par ce public connaisseur et attentif, mais autre chose encore vient compléter cette sensation de plénitude : certains musiciens sensibles sont « happés » très vite par les forces telluriques du lieu (La « Petite Pierre » est en fait une puissante plaque tellurique, et c’est comme si la scène était posée « juste dessus » !)

Est ce sous l’effet d’une intimité respectueuse et de forces naturelles stimulantes que les artistes sont sous le charme de ce festival et donnent le mieux d’eux mêmes sur scène?

En tout cas le discours n’est plus le même avec les jazzmen quand ils sont « déjà venus » au festival : ils reviennent avec plaisir et « jouent le jeu » !

Pour les 15 ans du festival cette année,

Nous avons voulu mettre l’accent sur les « rencontres » : loin d’ajouter une dates à des artistes qui « tournent de partout », nous avons voulu proposer aux artistes justement des « créations » que nous verrons uniquement au festival « Au grès du Jazz » durant l’été. Par exemple, et pour ne citer qu’eux : le duo Archie Shepp & Joachim Kuhn, Tuck & Patti, Shai Maestro en solo…

Ne perdez plus de temps et réservez votre place juste ici : www.festival-augresdujazz.com